Je m’rappelle un TRUC ou deux.
Je m’rappelle un TRUC ou deux.
Rencontre : TRUC-PEER
Date : 1er octobre
Lieu : Choisy-Le-Roi
Score : 3-7
Petit résumé d’une belle rencontre face une équipe bien connue du PEER.
L’effectif et la météo étaient au rendez-vous.
Après une analyse poussée (et même un peu prolongée) des différents éléments de cette rencontre, nous pouvons retenir :
Un début de match classique : des attaques un peu timides, un peu précipitées mais une défense rapprochée et vaillante permettant de garder un score vierge.
Quelques magnifiques essais dont un ou deux sur des percées de La Gachasse qui semblait avoir retrouvé ses 20 ans ; un d’Allan qui a pu perforer le dernier rideau et aplatir entre les poteaux (ça sert à rien en folklo, mais c’est pour le style) ; un de Paul servi par le 103 de service qui a réalisé un cad-déb d’école dans les 5 m adverses non sans faire frémir de peur ceux qui étaient en soutien ; un de Damest qui s’est présenté pleine bourre intérieur-croisé avant de finir sa course à l’abris de toute menace ; m’étonnerait pas que JB, alias El Tubo de oro, en ait collé un également en fin de 2e mi-temps. Si c’est pas JB, que celui qui a inscrit le dernier point se dénonce ou se taise à jamais !
Enfin, une fois n’est pas coutume (v. CR du match contre le TRUC de 2010), un arbitre paaaaaarticulièrement tatillon, mais sans moustaches, a imposé durant tout le match son style avec une autorité et une vigilance zélées. Les hors-jeux ont plu sur le pré comme une mousson indienne sur un bidonville bengali et les rucks se sont transformés en autant d’occasions de ressentir cet amer sentiment d’incompréhension et d’injustice, refoulé par respect de la fonction (on n’est pas au foot, quand même !), mais ponctuellement évacué dans le jeu d’un côté comme de l’autre par des gestes ou des paroles un tantinet agressifs. On retiendra le désormais tristement célèbre « plaquage sauvage » de Tygen qui s’est en pris à un petit première ligne en lui sautant littéralement sur les épaules. Eh oui ! Tygen et toute cette agressivité libérée telle la meute aux abois entendant enfin sonner l’hallali ont très nettement fait ralentir le pilier truquiste. Une honte pour ce noble sport ! Heureusement, l’arbitre veillait dans un taillis et brandit sans trépider le solennel carton jaune synonyme de congé pour le condamné couvert de honte. On ne plaque pas au-dessus des épaules !
Mais c’était bien insuffisant pour calmer les ardeurs basques ! La victoire en poche (une de plus, on ne se lasse pas), la bonne humeur reprend légitimement sa place au son des « hip hip hip hourra ! » et autre « Bagare ». Merci le TRUC pour ce beau combat et à l’année prochaine !!
NB : On notera que l’absence de notre vénérable président est synonyme d’absence d’élection du Gilardor.